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Témoignage sur la police et la justice françaises.
25 mars 2014

Témoignage sur la police et la justice françaises.

Par ce blog, je témoigne, anonymement, des dérives de la police et de la justice françaises.

 

Je m’appelle Laurence,

j’habite à Lyon,

je suis professeure de Mathématiques.

 

En juillet 1994, j’ai fréquenté, pendant quelques semaines, un journaliste d’une importante chaîne de télévision française privée.

Suite à cette liaison, et pendant plusieurs années, j’ai remarqué des informations dans les journaux télévisés de cette chaîne provenant de mes conversations téléphoniques.

En 2006, je précise lors d’une discussion au téléphone, que si je me rendais compte que j’étais espionnée au téléphone, je n’hésiterais pas à porter plainte.

A partir de ce moment-là, vers avril 2006, j’ai commencé à être harcelée par la Police Nationale et par la Police Judiciaire. Ma situation s’est dégradée d’année en année.

D’avril 2006 à juillet 2009, la Police Nationale a fréquenté tous les jours les mêmes trains que moi, aux mêmes horaires alors que ces derniers étaient irréguliers car je suis enseignante.

Je suppose que ces policiers n’ont pu agir qu’à la suite de commissions rogatoires me concernant et qu’il en existe des preuves.

D’avril 2006 à aujourd’hui, divers faits se sont produits.

-       Une agression : en septembre 2006, alors que je me rends à la poste, un scooter dévale le trottoir, et, arrivé à ma hauteur, le conducteur lance un projectile que je reçois contre l’épaule droite.

-       Des insultes : saloperie, nique ta mère, beurk en me tirant la langue, entre autres.

-       Des calomnies : terroriste, alcoolique, lesbienne, folle, par exemples.

-       Du courrier disparu : cotisation de mon assurance habitation.

-       Des sites internet surveillés ou inaccessibles.

-       Un site Internet suspecté de divulguer les informations recueillies par les policiers qui me surveillent.

-       Une radiation d’office de la liste électorale pour le motif de départ de la commune ( novembre 2008 ).

-       Des pressions financières : indemnités journalières de la sécurité sociale et de ma Complémentaire Santé payées avec plusieurs mois de retard.

-       Des policiers soupçonnés de pénétrer dans mon appartement en mon absence et à la vue de mes voisins.

-       Des policiers soupçonnés de faire pression sur des personnes de mon voisinage afin d’être des indicateurs de la police et qui se sentent très mal à l’aise avec ce sentiment.

-       Des policiers qui provoquent des troubles de l’ordre public dans l’espoir que je m’énerve afin de pouvoir me qualifier de personne avec un trouble du comportement.

-       Des consultations médicales où le médecin parle de juge qui se comporte impunément. Un autre médecin me parle de commission rogatoire, ce qui veut dire que mes consultations médicales sont sur écoutes.

-       Un juge des libertés et de la détention soupçonné de faire pression sur des médecins afin d’appliquer la loi numéro 2011-803 du 5 juillet 2011 relative aux soins en psychiatrie sans consentement pour me prescrire des médicaments à mon insu.

Je conteste le fait d’être sous le coup de cette loi car je suis parfaitement consciente de mes paroles, de mes actes et de mes décisions. On ne m’a jamais informée des médicaments qui ont été prescrits.

-       Des chercheurs soupçonnés d’utiliser des données recueillies dans le cadre de l’article 45 de la loi bioéthique numéro 2011-814 du 7 juillet 2011 qui autorise l’utilisation des techniques d’imagerie cérébrale ( ondes magnétiques pour observer le cerveau ) dans le cadre d’expertises judiciaires, alors que l’Organisation Mondiale de la Santé a classé ces ondes magnétiques cancérigènes.

 

En résumé, depuis plusieurs années, des enquêtes policières sont ouvertes sur moi,

les informations recueillies se retrouvent dans le domaine public par le biais d’un journaliste,

et plus particulièrement sur un site Internet.

 

J’ai déposé une plainte auprès du Procureur de la République du Tribunal de Grande Instance de Paris le 15 mai 2012,

afin que soient vérifiés :

-       dans quelles circonstances ces enquêtes sont ordonnées,

-       par qui,

-       pour le compte de qui,

-       la nature des informations recueillies,

-       la destination de ces informations.

 

Par ailleurs, le 12 mai 2010, j’avais fait une déclaration de main courante concernant ces problèmes avec des policiers et un journaliste.

 

En avril 2013, j’ai contacté par téléphone le Bureau d’ordre pénal de Paris,

qui a refusé de me communiquer le numéro d’enregistrement de ma plainte,

je n’arrive donc pas à savoir où elle en est.

 

Et je n’ai aucune nouvelle du Procureur de la République de Paris depuis le dépôt de ma plainte en mai 2012.

 

Les enquêtes policières continuent,

et des informations constituant une atteinte à l’intimité de ma vie privée, sont divulguées dans le domaine public.

 

Aujourd’hui, je témoigne sur Internet,

car je me demande, en France,

-       comment des policiers peuvent harceler en toute impunité,

-       à quel niveau des ordres ont été donnés,

-       car les écoutes téléphoniques ont toujours été un sujet sensible en France,

-       quelle est la nature des données collectées,

-       par quels moyens ces données ont été recueillies,

-       et enfin, par qui elles ont été exploitées.

 

J’espère que le Procureur de la République du Tribunal de Grande Instance de Paris me donnera une réponse à chacune de ces questions,

afin que cessent ces enquêtes policières dont je conteste le bien-fondé,

afin que toutes les données qui ont été recueillies soient détruites,

et afin qu’il soit interdit de divulguer, sur tout type de support de médias que ce soit, des informations constituant une atteinte à l’intimité de ma vie privée.

 

 

Voilà, j’espère vous avoir donné un aperçu réaliste de ma situation en France,

et que des mesures seront prises afin que de tels problèmes ne se reproduisent pas.

 

Merci pour votre attention.

 

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